La Guadeloupe, suite et fin
Quelques mots sur la Guadeloupe, pour ne pas conclure sur une banale histoire de vol et de lumbago innoportuns.
Est-ce dépaysant ? Oui, pour les paysages, faune et flore, résolument tropicaux. Entre les bananiers et les tulipiers, les bougainvillées (mes buissons floraux préférés), les colonies de Bernard l’hermite... La mer, présente partout et les nombreux lagons, la douceur ou la chaleur, bref, aucun doute, on est pas en France métropolitaine, et il y a matière à se reposer et à se régaler les sens.
D’un autre côté, on y parle Français, donc c’est facile mais pas dépaysant. Ce qui m’amène à parler des Guadeloupéens, finalement assez fidèles à la réputation de gens peu ouverts et pas vraiment sympathiques, a priori... Le problème, c’est que je ne sais pas ce qui se cache derrière cette impression. Est-ce par timidité et réserve ? Auquel cas, passé le premier contact rugueux, on découvrirait des gens finalement chaleureux et ouverts, et leur comportement serait très similaire à celui de beaucoup de nos campagnes, à commencer par le Gers. Nous en avons découverts. Est-ce par mimétisme Parisien ? Auquel cas, voilà des gens fort peu sympathiques, car désagréables sans avoir l’excuse du stress de la capitale, qui contribue pour beaucoup à forger le comportement détestable de ces derniers (réputation justifiée aux yeux de n’importe quel étranger, ou simplement provincial) : nous en avons vu quelques uns qui nous ont laissé cette désagréable impression.
En fin de compte, c’est probablement un peu de ci, un peu de ça.
La non-chalance des Guadeloupéens ? Oui bien sûr, elle existe. Mais elle est partagée par tous ceux qui vivent sous des latitudes et des températures où la moiteur et la chaleur sévissent. Comment voulez-vous faire autrement quand l’air vous accable ? N’importe qui se transformerait en escargot, essayant de happer des filaments d’énergie fuyante, avant de renoncer comme tous les autres.
La Guadeloupe est aussi conforme à une autre des ses réputations : elle est chère. Dans une certaine mesure, c’est pire que la côte d’azur au plus fort du délire consummériste aoûtien. comme dit Sandrine, peut-être bien que tout est importé et que le transport coûte cher, mais ils n’ont pas de TVA... Alors, certes, il y a un coût élevé derrière chaque denrée et chaque matériau, mais ils exagèrent aussi. Le melon (sans aucun goût par rapport à un melon de chez moi) à 2 euros pièce le dimanche, ça vous donne une idée, alors qu’il a poussé sur place. Donc, il y en a qui se gavent, pendant que 30% de la population est au chomage. Ou bien est-ce une façon de compenser pour entretenir ceux qui ne travaillent pas ? Je doute néanmoins que les plus démunis s’y retrouvent vraiment, ce serait alors une exception intéressante.
Ce que je n’ai franchement pas aimé : la présence de la religion, partout, et de celle qui me hérisse, celle qui vient des états-unis : les évangélistes, les baptistes, les frères de je sais-pas-quoi et les saints du dernier christ machin, bref, toutes sortes de sectes chrétiennes variées. Les noirs se sont peut-être libérés de l’esclavagisme, celui du fouet et du travail dans les champs de canne à sucre, mais ils ne se sont débarrassés de toutes les chaines forgées par leurs ex maîtres.
Au bout du compte, je suis d’accord avec Sandrine. C’est une destination agréable pour une séjour relativement court où l’on recherche facilité, soleil, mer, glandouille, et un poil d’exotisme pour se ressourcer entre deux périodes de stress professionnel. Mais ça ne vaut pas l’Asie. Ca ne vaut pas la Thaïlande par exemple, où l’on projetait d’aller avant le drame que vous savez. Et j’en profite pour saluer les Grimbutz (Grimault-Butzbach), Boris, Malika, Caroline et Thierry, partis pour l’aventure pendant 6 mois à travers la Thaïlande, de villes en villages, dans l’est et le nord. Et aussi René et Marie-Hélène Monnot, en pleine jungle Cambodgienne. L’aventure moderne existe, je pense à eux avec l’admiration du casanier stressé et un tant soit peu egoïste que je suis.
Quelques photos de nos vacances guadeloupéennes sont postées là : Photos Guadeloupe
Est-ce dépaysant ? Oui, pour les paysages, faune et flore, résolument tropicaux. Entre les bananiers et les tulipiers, les bougainvillées (mes buissons floraux préférés), les colonies de Bernard l’hermite... La mer, présente partout et les nombreux lagons, la douceur ou la chaleur, bref, aucun doute, on est pas en France métropolitaine, et il y a matière à se reposer et à se régaler les sens.
D’un autre côté, on y parle Français, donc c’est facile mais pas dépaysant. Ce qui m’amène à parler des Guadeloupéens, finalement assez fidèles à la réputation de gens peu ouverts et pas vraiment sympathiques, a priori... Le problème, c’est que je ne sais pas ce qui se cache derrière cette impression. Est-ce par timidité et réserve ? Auquel cas, passé le premier contact rugueux, on découvrirait des gens finalement chaleureux et ouverts, et leur comportement serait très similaire à celui de beaucoup de nos campagnes, à commencer par le Gers. Nous en avons découverts. Est-ce par mimétisme Parisien ? Auquel cas, voilà des gens fort peu sympathiques, car désagréables sans avoir l’excuse du stress de la capitale, qui contribue pour beaucoup à forger le comportement détestable de ces derniers (réputation justifiée aux yeux de n’importe quel étranger, ou simplement provincial) : nous en avons vu quelques uns qui nous ont laissé cette désagréable impression.
En fin de compte, c’est probablement un peu de ci, un peu de ça.
La non-chalance des Guadeloupéens ? Oui bien sûr, elle existe. Mais elle est partagée par tous ceux qui vivent sous des latitudes et des températures où la moiteur et la chaleur sévissent. Comment voulez-vous faire autrement quand l’air vous accable ? N’importe qui se transformerait en escargot, essayant de happer des filaments d’énergie fuyante, avant de renoncer comme tous les autres.
La Guadeloupe est aussi conforme à une autre des ses réputations : elle est chère. Dans une certaine mesure, c’est pire que la côte d’azur au plus fort du délire consummériste aoûtien. comme dit Sandrine, peut-être bien que tout est importé et que le transport coûte cher, mais ils n’ont pas de TVA... Alors, certes, il y a un coût élevé derrière chaque denrée et chaque matériau, mais ils exagèrent aussi. Le melon (sans aucun goût par rapport à un melon de chez moi) à 2 euros pièce le dimanche, ça vous donne une idée, alors qu’il a poussé sur place. Donc, il y en a qui se gavent, pendant que 30% de la population est au chomage. Ou bien est-ce une façon de compenser pour entretenir ceux qui ne travaillent pas ? Je doute néanmoins que les plus démunis s’y retrouvent vraiment, ce serait alors une exception intéressante.
Ce que je n’ai franchement pas aimé : la présence de la religion, partout, et de celle qui me hérisse, celle qui vient des états-unis : les évangélistes, les baptistes, les frères de je sais-pas-quoi et les saints du dernier christ machin, bref, toutes sortes de sectes chrétiennes variées. Les noirs se sont peut-être libérés de l’esclavagisme, celui du fouet et du travail dans les champs de canne à sucre, mais ils ne se sont débarrassés de toutes les chaines forgées par leurs ex maîtres.
Au bout du compte, je suis d’accord avec Sandrine. C’est une destination agréable pour une séjour relativement court où l’on recherche facilité, soleil, mer, glandouille, et un poil d’exotisme pour se ressourcer entre deux périodes de stress professionnel. Mais ça ne vaut pas l’Asie. Ca ne vaut pas la Thaïlande par exemple, où l’on projetait d’aller avant le drame que vous savez. Et j’en profite pour saluer les Grimbutz (Grimault-Butzbach), Boris, Malika, Caroline et Thierry, partis pour l’aventure pendant 6 mois à travers la Thaïlande, de villes en villages, dans l’est et le nord. Et aussi René et Marie-Hélène Monnot, en pleine jungle Cambodgienne. L’aventure moderne existe, je pense à eux avec l’admiration du casanier stressé et un tant soit peu egoïste que je suis.
Quelques photos de nos vacances guadeloupéennes sont postées là : Photos Guadeloupe
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