Avant-goût de l'enfer
Mes sentiments oscillent d'un côté entre tristesse et compassion pour le malheur et la souffrance de ces gens, et de l'autre avec colère contre la société américaine qui nous donne à voir bien plus souvent le pire que le meilleur, de nos jours.
Georges Bush se plaint que le monde entier ne vienne pas lui donner de l'argent pour aider tous ces pauvres gens, mais ces gens, les pauvres, les noirs de la Nouvelle Orléans, sont en fait abandonnés par le système américain.
Si vous ne comprenez pas de quoi je parle, lisez ce récit de Libération, absolument hallucinant :
«Si on ne sort pas, on met le feu à cette ville»
Ce n'est pas New-York 1999, c'est Nouvelles-Orléans 2005, mais quelle différence y-a-t-il entre la fiction et la réalité ? C'est un chaos de film de science-fiction, et peut-être seulement un avant-goût de ce qui se répétera de plus en plus souvent ces prochaines décennies. Combien faudra-t-il de désastres écologiques sur le sol américain, avant que ceux-ci n'acceptent de changer de mode de vie au lieu de continuer à détruire la planète ? (c'est 5% de la population mondiale, et elle produit 25% de la pollution qui détruit la couche d'ozone, il faut le rappeler).
Revenons à la question de l'aide internationnale. Ce que Georges Bush ne dit pas, mais que je sais par ma belle soeur qui travaille à l'ONU, c'est qu'il n'a toujours pas versé un seul dollar de l'aide promise aux victimes du Tsunami en Asie. Georges Bush ne dit pas de toute façon que cela fait 5 ans que les américains n'ont pas versé leur contribution au budget de l'ONU.
Devons-nous donner des sous à la nation la plus riche de la planète (en valeur absolue) ?
Nous somme une fois de plus pris en otage. Nous ne pouvons pas accepter ces images de souffrance et de dévastations et ne rien faire, mais en même temps, nous nous sentons plus touchés par ces millions d'enfants dans le monde qui meurent de faim et de soif et de maladie, que par la souffrance des américains, et nous avons la tentation de penser qu'ils récoltent ce qu'ils ont semé. Je sais, c'est très choquant, mais que faire ?
Georges Bush se plaint que le monde entier ne vienne pas lui donner de l'argent pour aider tous ces pauvres gens, mais ces gens, les pauvres, les noirs de la Nouvelle Orléans, sont en fait abandonnés par le système américain.
Si vous ne comprenez pas de quoi je parle, lisez ce récit de Libération, absolument hallucinant :
«Si on ne sort pas, on met le feu à cette ville»
Ce n'est pas New-York 1999, c'est Nouvelles-Orléans 2005, mais quelle différence y-a-t-il entre la fiction et la réalité ? C'est un chaos de film de science-fiction, et peut-être seulement un avant-goût de ce qui se répétera de plus en plus souvent ces prochaines décennies. Combien faudra-t-il de désastres écologiques sur le sol américain, avant que ceux-ci n'acceptent de changer de mode de vie au lieu de continuer à détruire la planète ? (c'est 5% de la population mondiale, et elle produit 25% de la pollution qui détruit la couche d'ozone, il faut le rappeler).
Revenons à la question de l'aide internationnale. Ce que Georges Bush ne dit pas, mais que je sais par ma belle soeur qui travaille à l'ONU, c'est qu'il n'a toujours pas versé un seul dollar de l'aide promise aux victimes du Tsunami en Asie. Georges Bush ne dit pas de toute façon que cela fait 5 ans que les américains n'ont pas versé leur contribution au budget de l'ONU.
Devons-nous donner des sous à la nation la plus riche de la planète (en valeur absolue) ?
Nous somme une fois de plus pris en otage. Nous ne pouvons pas accepter ces images de souffrance et de dévastations et ne rien faire, mais en même temps, nous nous sentons plus touchés par ces millions d'enfants dans le monde qui meurent de faim et de soif et de maladie, que par la souffrance des américains, et nous avons la tentation de penser qu'ils récoltent ce qu'ils ont semé. Je sais, c'est très choquant, mais que faire ?
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