Gouvernance d'internet, suite
Si vous avez suivi l'actualité, le forum du Tunis a abouti à une espèce de compromis sans grandes avancées. Les états-unis reconnaissent la nécessité d'associer le reste du monde à la discussion, mais la gouvernance de l'internet reste entièrement, techniquement parlant, aux USA et à l'ICANN.
Parmi de nombreux commentaires, je vous propose celui de Laurent Lefouet, Directeur général de ALG Software, dans Le Journal du Net aujourd'hui :
"On ne peut que regretter cette situation. Mais il ne faut pas s'étonner, car celle-ci est le fruit de la politique pro-active menée par les Etats-Unis depuis la fin des années 80 pour acquérir le leadership dans le domaine des sociétés du savoir. L'Europe n'est pas dans la course et ne semble prendre conscience que très progressivement de cela. Dans un registre similaire, pour aller de chez nous à la station essence la plus proche, nous consommons le GPS (100% américain) et pourtant nous voyons à quel point l'Europe peine à se mettre d'accord sur Galileo. Le partage ne se décrétera pas mais sera le fruit d'une politique volontariste de l'Europe, pour voir enfin émerger des sociétés du savoir d'envergure mondiale, à l'instar des Google, Oracle, Microsoft, IBM".
Le constat est amer mais réaliste. L'Europe et ses membres n'ont pas fait assez pour exister vraiment dans le Monde du 21 siècle, le monde de l'information. Le savoir, la connaissance, il nous faut aller beaucoup, beaucoup plus loin et plus vite.
Oui, décréter les choses, ne font pas les choses.
Parmi de nombreux commentaires, je vous propose celui de Laurent Lefouet, Directeur général de ALG Software, dans Le Journal du Net aujourd'hui :
"On ne peut que regretter cette situation. Mais il ne faut pas s'étonner, car celle-ci est le fruit de la politique pro-active menée par les Etats-Unis depuis la fin des années 80 pour acquérir le leadership dans le domaine des sociétés du savoir. L'Europe n'est pas dans la course et ne semble prendre conscience que très progressivement de cela. Dans un registre similaire, pour aller de chez nous à la station essence la plus proche, nous consommons le GPS (100% américain) et pourtant nous voyons à quel point l'Europe peine à se mettre d'accord sur Galileo. Le partage ne se décrétera pas mais sera le fruit d'une politique volontariste de l'Europe, pour voir enfin émerger des sociétés du savoir d'envergure mondiale, à l'instar des Google, Oracle, Microsoft, IBM".
Le constat est amer mais réaliste. L'Europe et ses membres n'ont pas fait assez pour exister vraiment dans le Monde du 21 siècle, le monde de l'information. Le savoir, la connaissance, il nous faut aller beaucoup, beaucoup plus loin et plus vite.
Oui, décréter les choses, ne font pas les choses.
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