Actionnaires de tous pays...
Tout va bien pour la bourse.
En 2005, les 40 sociétés du CAC avaient versé 24 milliards d'euros sous la forme de rachats d'actions ou de dividendes au titre des performances de 2004, selon une étude financière de Vernimmen.net.
En 2005, les dividendes distribués ont augmenté de plus de 30%. En 2004, ils avaient progressé de 18%.
Patrick Artus, directeur de la recherche d'Ixis CIB, pourfend la redistribution record de ces dividendes dans un livre co-écrit avec Marie-Paule Virard, "Le capitalisme est en train de s'autodétruire" (Editions La Découverte).
"Les entreprises privilégient le rendement à trois mois plutôt que l'investissement à long terme, quitte à délocaliser, à faire pression sur les salaires et à renoncer à créer des emplois ici et maintenant", écrivent-ils.
Les performances financières demandées par les investisseurs se mesurent en Taux de Rentabilité Interne, Valeur Actuelle Nette etc. Le tout dicté par un facteur précis : le taux de rentabilité (Rate of Return), fixé en général à 15%.
Sachez en même temps que la croissance mondiale est de 3-4%.
C'est le grand écart, en matière de création de valeur. Mécaniquement, ce qui est donné en masse d'un côté à un petit nombre (les actionnaires) est pris en masse au détriment d'autres parties et composantes économiques. Devinez qui...
Il y a un petit problème dans l'histoire, vous ne trouvez pas ?
BC
En 2005, les 40 sociétés du CAC avaient versé 24 milliards d'euros sous la forme de rachats d'actions ou de dividendes au titre des performances de 2004, selon une étude financière de Vernimmen.net.
En 2005, les dividendes distribués ont augmenté de plus de 30%. En 2004, ils avaient progressé de 18%.
Patrick Artus, directeur de la recherche d'Ixis CIB, pourfend la redistribution record de ces dividendes dans un livre co-écrit avec Marie-Paule Virard, "Le capitalisme est en train de s'autodétruire" (Editions La Découverte).
"Les entreprises privilégient le rendement à trois mois plutôt que l'investissement à long terme, quitte à délocaliser, à faire pression sur les salaires et à renoncer à créer des emplois ici et maintenant", écrivent-ils.
Les performances financières demandées par les investisseurs se mesurent en Taux de Rentabilité Interne, Valeur Actuelle Nette etc. Le tout dicté par un facteur précis : le taux de rentabilité (Rate of Return), fixé en général à 15%.
Sachez en même temps que la croissance mondiale est de 3-4%.
C'est le grand écart, en matière de création de valeur. Mécaniquement, ce qui est donné en masse d'un côté à un petit nombre (les actionnaires) est pris en masse au détriment d'autres parties et composantes économiques. Devinez qui...
Il y a un petit problème dans l'histoire, vous ne trouvez pas ?
BC
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