Malaise, Blaise...
21 mars au soir, réunion de motivation des troupes autour de Villepin, dans un pot de l'amitié à Matignon.
Villepin fait une nouvelle démonstration de son entêtement devant les parlementaires UMP. «Sur cette loi, il y a trois choses qui sont impossibles, leur a-t-il lancé, la première c'est le retrait [...], la deuxième c'est la suspension [...], la troisième, c'est la dénaturation du projet !»
Réactions dans les couloirs de l'assemblée le lendemain de quelques députés UMP, relevées par Libé :
Michel Raison (Haute-Saône) demande qu'on «arrête de prendre des mesures par principe et sans prospective».
Michel Bouvard (Savoie) : «il ne suffit pas de dire "dialogue, dialogue, dialogue" en sautant sur son fauteuil pour que les gens se parlent. Encore faut-il créer les conditions du dialogue».
Claude Goasguen (Paris) reconnaît : «Il est difficile d'expliquer le CPE. Moi-même je n'y arrive pas.» Proche de Sarkozy, Eric Woerth s'interroge ingénument : «Le CPE n'est pas un outil indispensable pour lutter contre le chômage. Est-ce que tout cela en vaut bien la peine ?» Sur RTL, Nadine Morano (Meurthe-et-Moselle) se déclare «pour la suspension» du CPE tant que le projet est examiné par le Conseil constitutionnel.
Tout va bien, ça rappelle le "droit dans ses bottes" de l'ineffable Juppé, avant d'exploser en vol, dissolution et perte des législatives au final.
Villepin fait une nouvelle démonstration de son entêtement devant les parlementaires UMP. «Sur cette loi, il y a trois choses qui sont impossibles, leur a-t-il lancé, la première c'est le retrait [...], la deuxième c'est la suspension [...], la troisième, c'est la dénaturation du projet !»
Réactions dans les couloirs de l'assemblée le lendemain de quelques députés UMP, relevées par Libé :
Michel Raison (Haute-Saône) demande qu'on «arrête de prendre des mesures par principe et sans prospective».
Michel Bouvard (Savoie) : «il ne suffit pas de dire "dialogue, dialogue, dialogue" en sautant sur son fauteuil pour que les gens se parlent. Encore faut-il créer les conditions du dialogue».
Claude Goasguen (Paris) reconnaît : «Il est difficile d'expliquer le CPE. Moi-même je n'y arrive pas.» Proche de Sarkozy, Eric Woerth s'interroge ingénument : «Le CPE n'est pas un outil indispensable pour lutter contre le chômage. Est-ce que tout cela en vaut bien la peine ?» Sur RTL, Nadine Morano (Meurthe-et-Moselle) se déclare «pour la suspension» du CPE tant que le projet est examiné par le Conseil constitutionnel.
Tout va bien, ça rappelle le "droit dans ses bottes" de l'ineffable Juppé, avant d'exploser en vol, dissolution et perte des législatives au final.
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