La peine, pour de vrai
Derrière les vitres de la salle d'exécution de la prison de Lucasville, dans l'Ohio, les parents de l'homme que Joseph Clark avait reconnu avoir assassiné en 1984 l'ont entendu gémir, pleurer et produire des sons gutturaux. Les employés de la prison ont décidé de tirer le rideau qui permettait de voir le condamné et ont repris la procédure. Déclaré mort à 11 h 26, Joseph Clark aura mis 90 minutes pour mourir.
La piqûre de barbiturique censée l'endormir avant l'injection létale n'a pas fonctionné.
Que sait-on exactement de la façon dont on meurt de la peine de mort, du temps que cela prend et de la souffrance que cela engendre ? Pour ainsi dire, pas grand chose.
Cette question de la souffrance et de la barbarie humaine s'ajoute à la question éthique sur la peine de mort, indicateur parmi d'autres selon moi du niveau d'une société dans l'échelle du progrès éthique et social de l'humanité.
La piqûre de barbiturique censée l'endormir avant l'injection létale n'a pas fonctionné.
Que sait-on exactement de la façon dont on meurt de la peine de mort, du temps que cela prend et de la souffrance que cela engendre ? Pour ainsi dire, pas grand chose.
Cette question de la souffrance et de la barbarie humaine s'ajoute à la question éthique sur la peine de mort, indicateur parmi d'autres selon moi du niveau d'une société dans l'échelle du progrès éthique et social de l'humanité.
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