Un peu de poésie...
... dans ce monde cruel et sans limites.
Vous qui avez échappé à la lecture de mon recueil de nouvelles et poésies publiée en 2002 (déjà si loin, urgh), j'ai décidé de vous infliger de temps en temps quelques extraits de la chose.
Alors, ce qui est vachement bien avec Internet, c'est que vous n'êtes pas obligés de me lire...
Dérision 1
Je m’éloigne de moi-même, et cela, loin de mon désir
J’arrache avec mes ongles, humide
De la terre sous ma langue
Tandis que là-bas, les silhouettes sont martiales...
Moi une gargouille grimaçante
Bientôt je n’ai plus de moi-même
Songe que je ne suis rien et que je suis envahi
Appréhende comme une brume, les corps sont infinis
parfois
Ils sont avalés par ton soupir minéral
Ils sont figés, transis, ternes, il n’y a plus de moi-même
Sans chaleur un oeil vitreux, mais ne m’en veux pas
Il y a le froid, il y a la glace
Les corps sont humbles, dans tes bras les corps sont grands
Juste un peu morts, loin de ton désir.
(3 février 1986)
Vous qui avez échappé à la lecture de mon recueil de nouvelles et poésies publiée en 2002 (déjà si loin, urgh), j'ai décidé de vous infliger de temps en temps quelques extraits de la chose.
Alors, ce qui est vachement bien avec Internet, c'est que vous n'êtes pas obligés de me lire...
Dérision 1
Je m’éloigne de moi-même, et cela, loin de mon désir
J’arrache avec mes ongles, humide
De la terre sous ma langue
Tandis que là-bas, les silhouettes sont martiales...
Moi une gargouille grimaçante
Bientôt je n’ai plus de moi-même
Songe que je ne suis rien et que je suis envahi
Appréhende comme une brume, les corps sont infinis
parfois
Ils sont avalés par ton soupir minéral
Ils sont figés, transis, ternes, il n’y a plus de moi-même
Sans chaleur un oeil vitreux, mais ne m’en veux pas
Il y a le froid, il y a la glace
Les corps sont humbles, dans tes bras les corps sont grands
Juste un peu morts, loin de ton désir.
(3 février 1986)
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