Mais que dire.... ?
Sujet grave. Israël, le Liban, la Palestine...
Comme c'est difficile de parler d'Israël quand on porte inconsciemment le poids de la culpabilité, de siècles d'antisémitisme, et d'une Shoah sur le sol de la vieille Europe. Au point que dès que vous émettez une critique envers Israël, vous êtes immédiatement suspecté, si ce n'est taxé, d'antisémite latent.
Comme c'est difficile de parler d'Israël quand vous vivez dans votre bulle extérieure, et que votre perspective méconnait de nombreux aspects de la question telle que vécue au quotidien dans ce pays en guerre larvée avec tout le moyen-orient.
Mais la souffrance des civils Libanais, elle nous saute à la figure, et il n'est pas question de perspective biaisée ou fragmentaire. C'est du sang, du vrai. Plus de six cent (sang) civils tués déjà. Et je regarde le journal d'information de Arte ce soir, sans doute le plus objectif des journaux télévisés qui soit, et je vois les preuves apportées par Human Rights Watch de l'utilisation de bombes à fragmentation et d'armes chimiques utilisées par Tsahal, sur des cadavres civils, enfants et vieillards inclus. On appelle cela des crimes de guerre.
Comme c'est difficile de parler de tout ça avec mes amis Israëliens. Je pense à Nir, chez qui je suis allé il y a quelques années, à 10 km à peine de la frontière Libanaise qui explose à nouveau. Je discute par email avec Daphna et elle me dit que c'est Israël qui a reçu des roquettes, d'abord. Que c'est son pays qu'on attaque.
Et je lui répond : à quoi ça nous avance de savoir qui a tiré le premier ? Le Hezbollah tire, après que Israël ait ré-envahit Gaza ? Parce que 2 soldats Israëliens ont été kinappés là ? En représaille à la bombe Israëlienne envoyée sur la plage de Gaza, tuant une famille entière qui croyait que le bonheur était dans les vagues ? Ca n'a aucun sens de savoir qui a tiré le premier. On remonterait à des millénaires de violence et de connerie humaine, des chaque côté de la barrière.
Ce qui a du sens, c'est la réflexion géopolitique. Et là, j'ai le regret de dire que Israël a creusé sa propre tombe d'une politique cynique, imbécile, contre-productive, et finalement immorale. Pourquoi le hezbollah a eut les mains libres pour monter ses milices et faire régner sa Loi sur le sud Liban ? Parce que le Liban, depuis l'invasion Israëlienne, attirant l'armée Syrienne en réaction dans la Beeka, n'est plus qu'un champ de ruine. Et que sur un champ de ruine, il est facile aux extrémistes de faire leur nid inpunément, il n'y a plus de pouvoir centralisé pour contrôler tout ça.
Pourquoi le Hamas a gagné en Palestine ? Parce que Israël a délibérément détruit tout l'appareil administratif et sécuritaire du Fatah et des "modérés" palestiniens, dans le but cynique de faire monter le Hamas au pouvoir. Une fois le Hamas au pouvoir, Israël avait beau jeu, avec l'assentiment de ce connard illuminé de Bush, qu'il n'y a pas à négocier d'Etat Palestinien avec des extrémistes islamistes. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est un général retraité des service secrets Israëliens dans le journal Haaretz, il y a quelques mois.
Une politique visant à la paix aurait subventionné l'administration palestinienne pour développer la démocratie, rendant la négociation possible, et les conditions de sécurité viables. Mais Israël n'a joué une vraie politique de paix que pendant deux ans, après les accords d'Oslo, avant qu'ils n'assassinent eux-mêmes leur courageux et visionnaire premier ministre. Je me rappelle très bien de ce temps-là. La police Israëlienne contribuait elle-même à former les policiers Palestiniens. J'allais souvent en Israël pour le travail. J'avais aimé la paix et le calme de la maison de Nir, près de Nahariya, à quelques kilomètres de la frontière Libanaise.
Ce temps est bien loin. Nahariya reçoit des roquettes. Israël récolte les fruits des politiques Barak, Netanyaou et autres Sharon. Pauvres fous. Criminels.
Comme c'est difficile de parler d'Israël quand on porte inconsciemment le poids de la culpabilité, de siècles d'antisémitisme, et d'une Shoah sur le sol de la vieille Europe. Au point que dès que vous émettez une critique envers Israël, vous êtes immédiatement suspecté, si ce n'est taxé, d'antisémite latent.
Comme c'est difficile de parler d'Israël quand vous vivez dans votre bulle extérieure, et que votre perspective méconnait de nombreux aspects de la question telle que vécue au quotidien dans ce pays en guerre larvée avec tout le moyen-orient.
Mais la souffrance des civils Libanais, elle nous saute à la figure, et il n'est pas question de perspective biaisée ou fragmentaire. C'est du sang, du vrai. Plus de six cent (sang) civils tués déjà. Et je regarde le journal d'information de Arte ce soir, sans doute le plus objectif des journaux télévisés qui soit, et je vois les preuves apportées par Human Rights Watch de l'utilisation de bombes à fragmentation et d'armes chimiques utilisées par Tsahal, sur des cadavres civils, enfants et vieillards inclus. On appelle cela des crimes de guerre.
Comme c'est difficile de parler de tout ça avec mes amis Israëliens. Je pense à Nir, chez qui je suis allé il y a quelques années, à 10 km à peine de la frontière Libanaise qui explose à nouveau. Je discute par email avec Daphna et elle me dit que c'est Israël qui a reçu des roquettes, d'abord. Que c'est son pays qu'on attaque.
Et je lui répond : à quoi ça nous avance de savoir qui a tiré le premier ? Le Hezbollah tire, après que Israël ait ré-envahit Gaza ? Parce que 2 soldats Israëliens ont été kinappés là ? En représaille à la bombe Israëlienne envoyée sur la plage de Gaza, tuant une famille entière qui croyait que le bonheur était dans les vagues ? Ca n'a aucun sens de savoir qui a tiré le premier. On remonterait à des millénaires de violence et de connerie humaine, des chaque côté de la barrière.
Ce qui a du sens, c'est la réflexion géopolitique. Et là, j'ai le regret de dire que Israël a creusé sa propre tombe d'une politique cynique, imbécile, contre-productive, et finalement immorale. Pourquoi le hezbollah a eut les mains libres pour monter ses milices et faire régner sa Loi sur le sud Liban ? Parce que le Liban, depuis l'invasion Israëlienne, attirant l'armée Syrienne en réaction dans la Beeka, n'est plus qu'un champ de ruine. Et que sur un champ de ruine, il est facile aux extrémistes de faire leur nid inpunément, il n'y a plus de pouvoir centralisé pour contrôler tout ça.
Pourquoi le Hamas a gagné en Palestine ? Parce que Israël a délibérément détruit tout l'appareil administratif et sécuritaire du Fatah et des "modérés" palestiniens, dans le but cynique de faire monter le Hamas au pouvoir. Une fois le Hamas au pouvoir, Israël avait beau jeu, avec l'assentiment de ce connard illuminé de Bush, qu'il n'y a pas à négocier d'Etat Palestinien avec des extrémistes islamistes. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est un général retraité des service secrets Israëliens dans le journal Haaretz, il y a quelques mois.
Une politique visant à la paix aurait subventionné l'administration palestinienne pour développer la démocratie, rendant la négociation possible, et les conditions de sécurité viables. Mais Israël n'a joué une vraie politique de paix que pendant deux ans, après les accords d'Oslo, avant qu'ils n'assassinent eux-mêmes leur courageux et visionnaire premier ministre. Je me rappelle très bien de ce temps-là. La police Israëlienne contribuait elle-même à former les policiers Palestiniens. J'allais souvent en Israël pour le travail. J'avais aimé la paix et le calme de la maison de Nir, près de Nahariya, à quelques kilomètres de la frontière Libanaise.
Ce temps est bien loin. Nahariya reçoit des roquettes. Israël récolte les fruits des politiques Barak, Netanyaou et autres Sharon. Pauvres fous. Criminels.
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