Allez les vieux, allez les vieux...

Les Espagnols avaient vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Le vieil ours a griffé fort. Ils voulaient faire un jubilé à Zidane, et moi, comme des millions de français, j'ai jubilé devant ma télé. Jouissif quand même.

Et maintenant le Brésil. Un petit rappel utile, peut-être : la dernière victoire des Brésiliens contre la France en Coupe du Monde remontent à 1958 à Solna, lors du Mondial suédois...

Incantations de campagne

Tolérance zéro, tolérance zéro, tolérance zéro, tolérance zéro, tolérance zéro, etc. Vous connaissez tous le refrain favori du candidat-président UMP-ministre-et etc Sarkozy. Un jour, j'avais lu dans le Canard Enchaîné le décompte du nombre de fois que Sarko avait sorti son incantation de campagne électorale préférée. Impressionnant. Suivi d'effet double-zéro.

Voici maintenant une variante amusante : la "tolérance double zéro" pour les "patrons voyous".

Dans le fond, comme toujours avec Sarko, il y a embrassade virile d'une cause dite d'actualité, si possible très populaire (quand elle n'est pas populiste), et à bien y regarder, il s'agit encore une fois d'un vrai sujet et d'un vrai problème à traiter : les golden parachutes et autres rémunérations délirantes de patrons qui n'ont pas fait grand chose d'autre que licencier massivement, et sans créer des masses de valeur non plus.

Un vrai sujet donc, et une vraie gesticulation politicienne pour la bonne forme. Dans la forme justement, on confine à l'obsession absolument ridicule. Après la tolérance double zéro, nous aurons sans doute droit au triple et quadruple zéro, puis au zéro puissance 10, et encore et encore. Sauf que...

Sauf que 1000 fois zéro puissance 1 milliard, ça ne fait toujours pas ne serait-ce qu'epsilon. Ca fait zéro. C'est mathématique, cette affaire. Sarko-zéro, le pot-à-gogos, la bande-à-bono.

Définition du jour : Expérience

Expérience

L'expérience permet de ne jamais refaire une erreur de la même manière.
(exemple : l'équipe de France de football en Coupe du Monde 2002 et 2006)

Le Petit Dictionnaire qui n'a pas peur des gros, de Yves Desvaux Veeska.

Sémantique footballistique

"On a enlevé deux points à un concurrent direct", positivait Raymond Domenech à l'issue de ce match nul 0-0.

Génial. Si l'entraineur Suisse manipulait la sémantique française avec la même dose de mauvaise foi ? langue de bois ? aveuglement ? il dirait lui aussi :
"On a enlevé deux points à un concurrent direct". Et il aurait aussi tort que Domenech.

C'est les Coréens qui doivent se marrer en entendant des trucs pareils. Eux, ils pourraient dire :
"Nos deux concurrents directs se sont mutuellement enlevés 2 points, pour notre plus grand bénéfice". Et ils auraient raison.