Verger (poème)
Petit poème du jour (ou plutôt de la veille, compte-tenu de l'heure avancée de ma nuit à l'heure de poster ce texte).
Je vous laisse vous interroger sur cette métaphore du verger....
Verger
Je suis le verger de tes passions
Je mûrirai les fruits rouges que tu convoites
Pour voir couler leur suc sur tes lèvres amandines
Au soleil de midi tu grimperas dans mes branches
Et je me régalerai de ta gourmandise insolente
De tes pulpeuses déraisons qui feront soupirer mes feuilles
De tes tours et détours qui me berceront d’aise
Au soir frémissant, tu me laisseras un peu plus léger
Mais pas encore nu, pas encore dépouillé sous la rosée
Juste perdu dans la contemplation de tes empreintes
Laissées à mes pieds pour recueillir mon obole
Quand le vent frais fera trembler mes derniers fruits
La nuit me cachera les herbes couchées
Que l’étrave de ton chemin irrésolu a dessiné pour moi
Les méandres de ton appétence pour mes offrandes
Les zigzags de ton rire affolant même les abeilles
Le souvenir de tes hanches qui secoue jusqu’à mes racines…
Et j’attendrai, anxieux, le prochain midi de tes désirs.
18-04-08, 22h00
Je vous laisse vous interroger sur cette métaphore du verger....
Verger
Je suis le verger de tes passions
Je mûrirai les fruits rouges que tu convoites
Pour voir couler leur suc sur tes lèvres amandines
Au soleil de midi tu grimperas dans mes branches
Et je me régalerai de ta gourmandise insolente
De tes pulpeuses déraisons qui feront soupirer mes feuilles
De tes tours et détours qui me berceront d’aise
Au soir frémissant, tu me laisseras un peu plus léger
Mais pas encore nu, pas encore dépouillé sous la rosée
Juste perdu dans la contemplation de tes empreintes
Laissées à mes pieds pour recueillir mon obole
Quand le vent frais fera trembler mes derniers fruits
La nuit me cachera les herbes couchées
Que l’étrave de ton chemin irrésolu a dessiné pour moi
Les méandres de ton appétence pour mes offrandes
Les zigzags de ton rire affolant même les abeilles
Le souvenir de tes hanches qui secoue jusqu’à mes racines…
Et j’attendrai, anxieux, le prochain midi de tes désirs.
18-04-08, 22h00
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